Liberté et Démocratie

Liberté et Démocratie

Article publié le 10 février 2014 sur le site des Jeunes Libéraux Radicaux Genève

Les Jeunes Libéraux Radicaux ne laisseront pas tomber la Suisse

 

 

 C’est un sentiment de gueule de bois qui règne depuis hier soir dans le camp des opposants à l’initiative UDC.

Aucun de nous ne voulait croire qu’il existait une possibilité que le peuple dise oui à ce texte si risqué pour l’avenir de la Suisse eu égard à  ses principaux partenaires économiques.

Et pourtant, en acceptant le projet de modification constitutionnelle avec un peu moins de 20’000 voix d’avance, les suisses ont frappé du poing sur la table et ont exprimé leur exaspération. Soit.

 Si nous avions un système de votations à la française et que ce texte n’avait été voté que par les deux chambres, il y a fort à parier qu’il aurait été refusé massivement. Mais nous ne sommes pas en France et le système suisse est ainsi fait. Le peuple a le dernier mot.

Nous pouvons maintenant en discuter, nous pouvons nous demander pourquoi, nous interroger sur ce qu’il s’est passé, poser toutes sortes de questions, mais cela ne changera rien : le peuple a parlé, l’initiative sera mise en œuvre quelles qu’en soient les conséquences.

 

Conscients de cet état de fait et profondément attachés au système de démocratie directe, les Jeunes Libéraux Radicaux genevois (JLRG) mesurent l’ampleur de la tâche devant laquelle chaque personne impliquée en politique se trouve. Du  militant distributeur de flyers sur des stands de campagne au conseiller fédéral, tous vont devoir retrousser leurs manches car nous avons trois ans devant nous pour aménager un cadre favorable à l’application de l’initiative nouvellement acceptée et faire en sorte que le scrutin de ce week-end péjore le moins possible la prospérité et l’attractivité de la Suisse.

 

Il va notamment falloir trouver le moyen de ne pas renoncer à  365 milliard de PIB par an. Réfléchir et découvrir le moyen de trouver  des arguments de poids pour faire en sorte que nos banques puissent enfin accéder au marché européen. Il faudra également veiller à ce que les promesses de campagne tenant à la suffisance des contingents et à la légèreté s’agissant de la bureaucratie soient tenues. Il y a donc énormément de travail à accomplir.

 

Pour toutes ces raisons, les JLRG ne laisseront pas tomber la Suisse. Ils n’entreront pas dans cette logique dont semblent s’être saisis beaucoup d’opposants à l’initiative ce matin, laquelle consiste à rechercher des responsables. Les JLRG n’accepteront pas non plus que la moitié de la population de ce pays soit qualifiée d’imbéciles car cela n’est pas le cas, loin s’en faut. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est certainement parce que les opposants, tous autant qu’ils sont, sont sans doute passés à côté de quelque chose à un moment ou à un autre. Qu’ils n’ont pas réussit à rassurer la population. La sanction est donc celle que nous connaissons.

 

Lorsque qu’une personne est active dans le secteur de la politique en Suisse, ce n’est pas pour imposer, mais pour se mettre au service du souverain, à savoir le peuple. Le peuple a donc parlé, et a fixé un objectif. A nous de nous battre pour l’atteindre.

 

Les JLRG seront donc attentifs aux projets de lois qui naîtront de cette initiative et mettront en œuvre toutes leurs forces afin que la qualité de vie, la santé économique et la sécurité de la Suisse soient préservées.

 

 

            Aristos Marcou



10/02/2014
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