Liberté et Démocratie

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Praille-Acacias-Vernets, du projet à sa réalisation.

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Je me rappelle bien du commencement du projet Praille-Acacias-Vernets (PAV). Pour une fois, le canton avait une vision. Il ouvrait la voie à un grand développement de la région. Il donnait la possibilité à une zone sous-exploitée de devenir un centre urbain de premier plan.

 

230 hectares, c’est la surface de la zone concernée. Des promesses de constructions modernes, des logements en nombre substantiel et des locaux permettant d’accueillir ces entreprises si indispensables à notre développement.

Présentation en grande pompe du conseiller d’Etat en charge, film triomphal, grandes promesses et, fait suffisamment rare pour être signalé, large consensus politique.

 

Oui mais voilà… Depuis le déclassement, plus rien. Tout le monde est dans l’expectative. Le projet a coûté leur place à quatre directeurs. La communication avec les riverains est anecdotique au point que certaines entreprises de plusieurs centaines d’employés en sont réduites à faire des business plan sur la base de rumeurs.

 

La cause de cela est, comme à chaque fois qu’un grand projet est lancé, la lourdeur de l’Etat. Ce mammouth qui rend la moindre démarche complexe et provoque une inertie indicible.

 

Le problème est que pendant que les conseillers d’Etat, les chefs de départements et les députés se succèdent, pendant qu’ils dessinent, imaginent, promettent, les Genevois, eux, n’ont pas de logements en suffisance. Ils en sont réduit à se jeter sur la moindre opportunité même à un loyer surfait. Les entreprises sur le PAV en pâtissent également, en effet, comment faire des projets quand on ne sait pas pour combien de temps on restera dans ses locaux. Comment investir et créer des emplois avec un outil de travail précaire.

 

Cette situation est intolérable. Et j’ajouterais qu’elle l’est d’autant plus que les responsables se félicitent de ne pas avoir de solution pour faire bouger les choses. Ils sont en effet satisfaits d’avoir réussit à prévoir quelque chose pour 2050!

Réfléchissez bien, 2050… Ma fille aînée, aujourd’hui âgée de 10 ans, sera alors plus âgée que le conseiller d’Etat en charge du dossier. Ce dernier aura même 72 ans et sera probablement sorti des affaires depuis longtemps. Le fait de planifier quelque chose à si long terme est en fait une manière de ne pas prendre de responsabilité et de laisser la patate chaude aux générations futures.

 

Pourtant, il est temps de faire preuve d’audace car Genève en a bien besoin.

 

C’est pour cela que nous avons décidé de lancer l’initiative «Débloquons vite le PAV et construisons!».

Ce projet dépasse de loin les clivages politiques tant il a à apporter à tous. Pour cette raison, les Vert Libéraux, le PLR Lancy, l’UDC, le PEV, Les JLRG et Pic Vert y sont associés.

 

Le but est de créer une fondation qui n’ait pour seul but que de développer cette zone. Son conseil de fondation sera composé de représentants des partenaires privés, des représentants des entreprises riveraines, des communes concernées et enfin de l’Etat. De cette manière, les principaux concernés pourront reprendre la main et faire avancer les choses. Cette fondation sera le trait d’union qui permettra une meilleure communication, une meilleure planification et un développement facilité.

Elle apportera des réponses aux riverains et de part ses prérogative pourra accélérer le projet et donc baisser les coûts.

 

En clair, elle permettra de passer de l’étude à la réalisation.

 

Je vous encourage donc à nous soutenir en signant l’initiative «Débloquons vite le PAV et construisons» car le PAV n’est pas un mirage, c’est un besoin vital pour le canton.

 

 



11/12/2014
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